Hola Maribou,
Si tu comprends et intègre en toi que la vérité absolue n'existe pas, et que ce que tu dis à un instant T, c'est ta vérité, ce que tu ressens, ce qui est là, présent, et qui veut être dit....
Alors tu vas petit à petit libérer ta parole.
Car les questions de légitimité.... c'est en rapport avec l'extérieur, mais il n'est pas question de légitimité pour exprimer sa propre vérité à un moment précis.
Ce qui aide beaucoup c'est un truc tout simple... "je pense que", "je ressens que", "j'ai l'impression que" etc etc...
Quand tu dis "je" au début de l'expression de ta vérité, alors tu fais mourir instantanément la notion de légitimité, parce qu etu te positionnes d'emblée en montrant que tu sais que ta vérité est relative, c'est la tienne, et que tu ne cherches pas à l'imposer aux autres mais simplement à l'exprimer.
Pour toi-même et aussi pour l'échange global, pour apporter ta pierre à l'édifice.
La question c'est :
- veux-tu t'exprimer pour entendre déjà toi-même ce que tu as à dire ? (tu seras peut-être surprise certaines fois)
- et veux-tu participer en apportant ta pierre à l'édifice ?
Si oui, alors go, apprend à parler

Une "vérité" ne dérange que quand on l'assène sur l'autre, en envahissant son espace et sa liberté de penser.
Autre chose : ce qui nous reste bien souvent le plus en travers de la gorge - et ça les gens qui ont perdu des proches trop tôt le savent mieux que les autres - c'est pas les reproches ou les choses négatives qu'on n'a pas exprimées ; c'est l'amour qu'on n'a pas exprimé.
Alors si tu as à dire à tes parents que tu les aimes, fais-le, maintenant.
Parce que si on ne dit pas l'amour, on dira quoi ? il n'y a que ça au final, c'est la Source. Alors si on ne dit pas la source, de quoi va-t-on parler qui pourrait avoir un sens ?
Tu verras aussi que ça libèrera ta parole, quand tu auras dit l'essentiel, alors tu vas libérer ton mental et ton émotionnel. Parce que ce qui se passe, c'est que toutes les choses essentielles que tu retiens, notamment l'amour, et la beauté, qui ne sont pas dites et exprimées, offertes à l'autre et à soi-même, tout ça crée un sentiment de confusion, parce quelque part, inconsciemment, il y a une partie de toi qui sait que tout ce que tu dis ne compte pas en comparaison de ce que tu tais.
Et il y a une sorte de culpabilité inconsciente qui nait de ça, et une sensation de "parler pour ne rien dire".
Donc quand tu dis le coeur, l'essentiel, de l'instant, tu libères tout le passage, et tu dissipes les mirages et les illusions du mental.
je suis peut-être bien à la fin d'un cycle là... j'arrive pas à me lancer, à boucler la boucle.
Ecoute-moi : tu es en train d'y arriver...
Arrête de te fustiger comme ça tout le temps

Boucler des cycles, ça prend du temps, contrairement à ce qu'on pense.
Parce qu'on récupère toutes ses billes, des choses se dénouent au niveau énergétique etc...
Lorsqu'on veut trancher trop vite une fin de cycle, on repart dans le nouveau avec des vieux habits de l'ancien.
Alors laisse-toi être, laisse-toi du temps pour ça.
La roue tourne au rythme qui est le bon pour chacun.
Oui d'une certaine façon tu n'as "plus rien à faire dans cette vie", et l'ange de la mort, c'est pas pour rien que je t'en ai parlé cette fois-ci.
Car chaque fin de cycle, c'est une forme de mort.
Accueille ça simplement....
Mourir pour renaître.... et avoir envie qu'on te laisse tranquille....
Tu as le droit de tout ça.... (si tant est que ça soit question de "droit" d'ailleurs, mais peu importe, je dis ça pour remettre ta Justice à l'endroit

).
Oui c'est là le problème... j'aimerais bien que mes parents comprennent l'enjeu tel qu'il est... Qu'ils me prennent telle que je suis... une adulte, une chercheuse en devenir.. je ne suis plus une enfant, même plus une étudiante... (techniquement si, je suis encore étudiante... mais ça c'est une histoire de statut social... pas de compétence...)
Une proposition pour toi : écrire une lettre à tes parents (ou même à chacun de tes parents si tu sens que certaines choses doivent être distinguées entre les deux), d'abord que tu vas écrire pour toi, mais comme si tu leur écrivais à eux. Tu vois ce que je veux dire ?
Ce que je veux dire c'est que tu écris pour toi dans le sens que tu ne te mets pas la pression du "comment ils vont prendre ça si je leur donne etc..."
Mais dans l'intention de leur écrire à eux, pour dire ce que tu as à leur exprimer.
Ensuite déjà tu pourras voir où tu en es après avoir écrit.
On pourra en reparler après, si tu veux.
Selon comment tu te sentiras, en relisant ton écrit, peut-être que tu voudras leur donner, ou peut-être que tu voudras brûler la lettre et en réécrire une, ou pas, enfin il y a plein de possibilités.
Donc ça dépendra de ce que tu sens.
On peut pas le prévoir à l'avance.
Honnêtement, une partie de mes directeurs est pour que je le fasse... ça enrichit la réflexion justement, et c'est en quelque sorte le "coeur" de ce que j'analyse.
Mais j'ai peur de me tirer une balle dans le pied... de ne pas être digne de confiance. Ou d'être blessante pour certaines des personnes avec qui j'ai travaillé. Je serais peut être amenée à retravailler avec eux, et la critique (au sens scientifique) objective et justifiée, froisse parfois les susceptibilités et pour le coup je suis qui, moi, pour dire ces choses là ? je suis qu'une stagiaire... ou peut-être non justement je suis une jeune chercheuse et je dois m'affirmer comme telle, si je pense que c'est bon à dire, je dois le dire... entre les deux ma raison balance... et je n'arrive pas à m'y mettre donc...
Vois éventuellement pour faire un tirage sur ce point précis, demander au tarot si c'est juste de te lancer dans cette approche, dans le respect de toi-même en totalité (ce qui comprendra donc à la fois ton originalité de chercheuse mais aussi les aspects plus concrets et humains, et "matériels" au niveau enjeu pro).
Bises
Maïna