il y a du vent dans mes larmes, je cours le silence et je marche vers le temps, trop long, une esquisse de paix m'envahit, profonde quand même, si furtive, je rentre chez moi, je ressors, c'est trop flou, trop direct, uppercut, les mots denses, les maux dansent, je fais mine, je remets mes lunettes de soleil, il fait beau après tout, et c'est bien, c'est tant mieux, le dimanche, je ne sais pas, c'est bizarre, il me tarde d'être heureux, comme avant, avant l'ogre, le fait peur, le féroce, le salaud, innocent, je retourne au combat, traverser l'abandon, la douceur du soir me caresse, je me soigne goutte à goutte, je nettoie, l'encre est bleue, je la préfère noire, alors j'écris ce qui court dans ma tête et recherche une explication à tout ça.
