Bonjour Cyclamen,
Ce que vous exprimez m'interpelle et ouvre une interrogation intéressante pour vous en tant que consultante et moi en tant que lien avec le Tarot.
L'émotion est support d'information et c'est bien ces émotions
ressenties et c'est images qui y sont associées qui ont de l'intérêt. Bien sur, c'est toujours très troublant et la question qui me taraude souvent c'est comment dois-je les exprimer ? que dois-je dire ? Comment ne pas filtrer cette émotion par rapport à ce que je suis et comment bien restituer cette image ? Sont-elles justes ? Il m'est apparu aussi, par exemple, que dans d'autres tirages que certaines informations correspondaient à des membres de la famille en lien avec la consultante.
Ceci n'est pas un don c'est tout simplement une extension du champ de conscience, vous en avez une aussi, elle à une frontière, si vous élargissez le champ de cette frontière vous obtenez plus d'informations. La difficulté réside dans la façon dont elle s'élargie, vers où et dans quelle direction et dans la façon dont nous percevons (percer et voir) tout en considérant que d'un côté nous devons conserver une rigueur d'analyse (elle est attendue par vous et voulue par moi en tant que vecteur) et d'un autre côté se détacher complètement de celle-ci qui freine cette émergence d'information.
Si nous restons cartésien et figés dans nos croyances le champ de la conscience ne bouge pas d'un poil. Si notre champ de croyances est infini, que nous acceptons que notre conscience peut s'élargir à l'infini nous pouvons aller à la découverte de ces mondes enfouis, notamment l'inconscient par exemple.
Quand vous posez une question votre inconscient s'ébranle, c'est bien une information que vous ne connaissez pas que vous voulez connaitre, vous dire ce que vous avez envie d'entendre n'a aucun intérêt.
Maintenant on a beau être bien équipé quand on traverse le voile, nous ne savons jamais ce que nous découvrons.
Je suis un livreur, vous posez une question je consulte les cartes j'obtiens un fil, je tire sur le fil, le champ de conscience s'élargi il se passe un
je ne sais quoi et les émotions montent avec son flots d'informations, j'effectue la livraison, je restitue en essayant le moins possible d'analyser en fonction du filtre que je suis.
Si je commence à vous poser des questions, est que ce n'est pas ceci ? ou est ce que ce n'est pas cela ? Que pense vous de ceci ? Ou de cela ? On n'en fini plus et surtout je dirige votre pensée, qui, dès la question posée, va mettre en branle son système de défense et là les barrières s'érigent. Moi je balance les infos, d'ailleurs
je ne peux pas faire autrement et dans le tas il y en à une ou quelques unes qui percutent
c'est celles là qui nous intéressent dans le moment présent, le reste viendra après (ou pas).
Ce qui nous intéresse ce n'est pas d'être dans le vrai ou le faux d'avoir raison ou d'avoir tort, ce qui est DOMMAGE ou pas comme vous l'exprimez, ce qui nous intéresse c'est d'obtenir une information clé pour vous pour une problématique, n'est ce pas ce qui vous motive ?
J'observe d'ailleurs que des éléments sont en concordance avec votre conscience et en relation avec vos propres émotions et vos propres souvenirs, c'est ce qui se passe souvent. Apparaît alors une double difficulté, soit nous ne voulons pas entendre ces informations qui sont contraire à notre morale, notre éducation et qui nous choquent; nous disons "ceci n'est pas possible" ce qui est normal comme comportement, soit nous les avons refoulées.
D'ailleurs dans ce cas là on botte en touche, on repose la même question et on refait un tirage...
Le révélateur c'est le corps.
Qu'observe t'on jusqu'alors et depuis que nous sommes en contact ?
cyclamen ha scritto:des disputes assez fortes ont éclatées entre mes parents au cours de mon enfance que je ne supportai pas et que me donnais cette sensation de chape de plomb ..J'avais plus une sensation d'insécurité ...
Vous confirmez ce que j'exprime il y a des disputes et vous ne savez pas pourquoi mais elles vous impactent, vous êtes alors une enfant, mais vous enregistrez tout, depuis votre naissance d'ailleurs et même avant.
cyclamen ha scritto:Il est vrai que je n'étais pas un enfant désiré ...l'enfant qui arrive en plus ...mais très sincèrement, je n'ai pas eu la sensation d'avoir été un problème pour mes parents...
Vous n'êtes pas désirée, il y a des disputes, vous ne savez pas pourquoi mais vous considérez que vous n'avez pas été un problème pour vous parents. C'est intéressant, là je m'interroge quand même un petit peu.
Dans ce que vous exprimez il y a quelque chose qui ne va pas, ça c'est typique du refoulement, ce que vous refoulez le corps l'exprime.
Les rhumatismes par exemple expriment symboliquement une rigidité, une inflexibilité du à un manque d'amour (?!), vous portez une image que "tout va bien" mais on fond de vous ce n'est pas le cas. Vous vous dévalorisez, vous doutez et vous vous persuadez vous même d'être un cas inguérissable que cela dépendrai du miracle, je vous cite :
cyclamen ha scritto:je ne sais pas si je peux interroger le tarot mais peut-être que cet outil me dira si je suis sur la bonne voie et/ou mieux me donner des conseils ...
voilà, je suis de nature résérvée voire un peu timide.
après un travail avec une thérapeute, je crois avoir avancé mais ....je veux plus, je veux surtout mieux ..alors je recherche des pistes pour déverouiller ce que j'appelle des blocages...je sais que rien n'est miraculeux
Vous avez des rhumatismes aux doigts, genoux et coudes.
Les doigts représentent les détails du quotidien, ils indiquent le sentiment d'être mal aimé et d'être victime dans la vie de tous les jours, je pense que vous devez souvent remettre le pouvoir aux autres.
Les genoux symbolisent notre degré de flexibilité et notre capacité à communiquer (Je Nous), ils sont affectés quand nous nous dévalorisons et quand nous montrons une certaine rigidité, ils sont nécessaires pour maintenir une position sociale et quand il se plient facilement ils entraînent tout le corps dans le mouvement.
Les coudes sont reliés aussi à l'action, il représentent là aussi une liberté d'action, de mouvement et de flexibilité. Une douleur ou de la rigidité signifie une peur d'être prise ou coincée dans une situation déplaisante, peut-être vous sentez vous obligée de faire des choses contre votre gré pour vous affirmer, pour "jouer des coudes". Un repli sur soi ou une méfiance vis à vis du monde qui vous entoure peut apparaître avec le besoin de vous accrochez à ce que vous avez par peur de la nouveauté et de l'inconnu.
Vous avez le sentiment d'avoir été aimé
comme il le fallait et pourtant les éléments symboliques d'expression de votre corps et les quelques éléments que nous vous apportons, de façon effrayante, révèlent un véritable manque d'amour, dans la façon de le recevoir et donc de le transmettre.
Vous devez accepter de vous aimer car si vous ne vous aimez pas comment les autres peuvent-ils le faire ? Il y a une véritable réflexion à avoir sur la façon dont vous gérez vos émotions car elles sont toutes positives et elles vous permettent de vous connaître davantage, vous devez passer de "victime de votre vie" à créatrice de celle-ci, d'éviter de vous mettre des pressions, d'avancer à votre propre rythme et non pas à celui qui vous est imposé et d'opérer les changements nécessaire à votre mieux être.
Votre premier tirage soulève de bonnes questions, il ne m’apparaît pas très utile pour l'instant de contourner les réponses de celui-ci pour reposer la même question.
Laisser les choses remonter en vous et pousser la réflexion plus loin entre ce que Marie Madeleine et moi même vous ont un peu apporté comme éléments...et forcément il y à des réponses à aller chercher du côté de vos parents, il faut creuser. Ce qui est difficile pour nous, nous fait progresser et nous éclaire..
En espérant faire avancer les choses pour vous.
Encore désolé de vous avoir effrayée, j'espère que vous avez bien dormi quand même.
Très amicalement,
Eric
PS : j'ai une question complémentaire, que vous a dit votre thérapeute jusqu'alors et comment travaillez vous avez lui ?
La véritable vision est la capacité à voir l'invisible.
Jonathan Swift