Tout va dans le sens du je dis ce que je ressens mais ce que je ressens n'est pas bon à dire, la vérité n'est pas toujours bonne à dire, je me sabote, je sabote mon travail et en même temps ce travail ne me plait pas, faire ou ne pas faire telle est la question, faire pour refaire ce que je connais déjà et qu'il ne me plait plus de faire ou faire parce que rien d'autre à faire... dire pour être, fuir pour être, casser pour être, je me perd en conjectures, j'essaie de construire de nouveaux chemins, les anciens me rattrapent, j'ai le sentiment de ne pas vouloir revivre les mêmes choses alors pour ne pas vouloir les revivre je fais en sorte que les relations se passe avec violence quand je dis violence, c'est viol-ence, je rentre dans le vif, je ne laisse pas de répits, je provoque, pousse dans ses retranchements, l'autre et si l'autre est moi, je me malmène, je me mal-mène, je dois partir, je reste, je dois garder, je perds, j'aime, je ne suis pas aimé, je suis aimé, je pars. je travaille le fond, le fond fait mal, je suis en colère contre l'ignorance, contre la médiocrité, contre ce que je ne veux plus mais cette colère exprime mon impuissance face au monde, je suis perdu. Je médite chaque matin, je perds le sens de la vie sociale, ou il faut savoir se taire, ou il faut être conciliant, con-si-liant alors je regarde un film à la télé ou au cinéma, ça passe le temps. je voudrais être à deux et je suis tout seul, et c'est mieux comme ça, ça tord à l'intérieur, ça tord à l'extérieur, j'essaie de sourire et d'en rire. mais...alors quoi dire.. je suis fatigué d'apprendre.
Si il y a quelqu'un qui sait dire ce qu'il y a dire :
