Merci beaucoup Aventure !
C'est vrai qu'au fond de moi, j'attends énormément de ce "break", je ne sais pas du tout combien de temps ça prendra mais je ressens tellement de pression que j'ai vraiment besoin de m'isoler si je puis dire ainsi pour mieux me retrouver...
Je déménage ce week-end et n'ayant jamais aimé la solitude, j'appréhende aussi de vivre seule et j'ai la nostalgie de ma maison dans laquelle je reviendrait peut-être un jour (je préfère ne pas me prononcer pour l'instant car je suis trop embrouillée).
Je suis partagée entre l'angoisse de vivre seule, de plus c'est une grande première pour moi la vie de célibataire, j'ai toujours été dépendante de quelqu'un et effectivement, je pense que ce nouveau départ va me permettre de pouvoir m'affirmer car j'ai aussi besoin de me prouver que je peux me démerder toute seule....
Pour ce qui est de ma psy, oui je pense que c'est une bonne thérapeute, elle a ses méthodes bien à elle mais qui portent leur fruit, mais c'est vrai qu'au bout de deux 5 consultations avec elle, il y a des zones d'ombres entre la relation que j'ai avec cet homme que je ne parviens pas à cerner mais pour qui je ressens quelque chose que j'ai du mal à définir (et pourtant il a une vie beaucoup trop speed pour moi, nous n'avons pas grand chose en commun ), et le père de mes enfants avec qui je vivait depuis 8 ans, qui me dit sans cesse qu'il est prêt à m'attendre, qu'il ne m'en veut pas (car il n'est pas innocent dans la cassure de notre couple) et pourtant, nos sommes compatibles sur beaucoup de point.....
C'est juste que je bloque sur l'idée d'une vie de couple, j'étouffe lorsqu'un homme cherche le contact avec moi physique ou moral, je n'ai plus aucune libido, et j'ai la sensation d'avoir fait tant de concessions pendant 8 ans et de m'être investi dans mon congé parental pendant 5 ans (peut-être trop d'ailleurs pense ma psy), qu'aujourd'hui j'ai envie de penser à moi, de prendre soin de moi, mais du coup je me sens égoiste....