Merci de votre réponse,
J'ai l'impression que votre problème a un rapport avec une séparation .. peut être la séparation de vos parents lorsque vous étiez jeune Je parlerais plutôt d'un problème de lien. Il n'y a pas eu de séparation, mais mes parents étaient tellement pris dans leur violence entre eux, que je n'avais presque pas de lien avec eux. Je crois que c'est ça que vous voyez.
Vous craignez que vos espoirs ne puissent se réaliser et avec ou sans raison vous ne vous sentez pas en sécurité, et avez peur d'être déçue..Oui, grande insécurité que je sais irrationnelle dans ma vie actuelle - mais je ne la contrôle effectivement pas (un peu mieux quand même qu'avant).
Vous ne faîtes pas confiance à vos ressources vitales énormes et votre dynamisme se trouble , est dans l'incertain, et donc vous reculez .. par manque de confiance , mais aussi peur de décevoir ou d'être déçue.. vous ne savez pas si vous le serez, mais vous ne voulez même pas courir le risque .. donc vous préférez vous décevoir vous même..Oui, ça me parle beaucoup là - une énorme peur de décevoir (irrationnelle, j'en suis consciente),et effectivement je préfère me retirer (ou c'est plus que préférer, c'est comme un instinct de survie - je me mets dans ma bulle), plutôt que de prendre le risque que les gens se dise "elle est quand même bizarre", ou "on l'aime pas" et autre choses (irrationnelles

). D'où effectivement le sentiment de persécution comme vous relevez, parce que malgré moi, je suis dans un état d'alerte quasi permanent pour capter les signaux négatifs ou positifs.
Il y a de la culpabilité.. une superstition .. un fatalisme .. vous restez attachée à quelque chose, ou à un complexe, vous n'arrivez pas à pardonner quelque chose ..
OUI!!! Et c'est ce complexe que j'arrive pas à aller chercher dans sa grotte. Ou à nommer ou à comprendre. Faut dire que les violences ont commencé très tôt dans ma vie, donc il y a beaucoup de choses qui se sont inscrites avant même que mon mental puisse les appréhender.
C'est une surprotection préjudiciable .. vous éprouvez un besoin de protection devant certaines personnes pensant qu'elles vous menacent.. Culpabilité face à la générosité ? C'est comme un excès de prudence !!Oui, très préjudiciable - j'en souffre parce que je n'arrive pas à avoir une prise sur ça - c'est automatique. Et c'est marrant ce que vous dites - je suis très mal à l'aise si quelqu'un est généreuse avec moi. Ou avec des compliments. Pourtant de moi-même je crois beaucoup à la solidarité, au partage et je suis très sensible aux personnes qui ont un peu moins dans leur sac à dos que nous autres. Mais moi-même, j'arrive pas à recevoir (ça va mieux ceci dit).
Il y a une lutte incessante que vous vous imposée naturellement sans même vous en rendre compte .. (peut être devant l'hypocrisie, l'ignorance, le fanatisme, quelque chose qui vous ramène à autre chose .. qui vous rappelle quelqu'un ou quelque chose et qui fait que blocage direct ! Il suffit que cette personne utilise un mot, ait une attitude, une manière de s'exprimer, et votre cerveau fait le rapprochement et bloque !
C'est comme une couleur de l'âme !Oui

C'est direct, c'est tout à fait ça.
Il y a quelque chose d'inconscient qui vous ramène à la mère .. "le premier mort" ça vous parle ??En tout cas, très vite dans mes premiers souvenirs, je sais que j'ai eu très souvent peur de mourir, ou que les personnes qui étaient devaient prendre soin de moi, allaient mourir et que j'allais rester seule. Il y a un aspect lié à la survie dans ces expériences qui a laissé des traces.
Est ce que ça pourrait avoir un rapport avec le poids (dans tous les sens du terme, excès de poids, trop de poids charisme ? )
Il y a un homme qui barre votre route du succès .. qui pourrait être votre père .. est ce qu'il encourageait ou rectifiait ? ou un rapport avec le renoncement et l'acceptation .. une espèce de dualité ..La seule chose qui me vient à l'esprit concernant le poids, c'est que mon père ne supporte pas le gras sur le corps des gens

... Mais je ne sais pas si ça a un lien. Sinon, je n'ai pas eu, ni d'encouragement, ni autre chose de sa part - on n'avait pas vraiment de lien. Et je crois que cet absence de lien est certainement problématique dans ma confiance en moi. (même si ça va mieux maintenant - j'ai toujours besoin de le dire parce que c'était tellement cata avant, et ma vie est quand même plus sereine aujourd'hui

)
Mais donc n'empêche que ce truc peut encore me pourrir des fois des journées entières, parce que tout-à-coup panique, qui sort de je ne sais pas d'où et puis je m'en veux tellement... et c'est le serpent qui se mort la queue - je n'en sort pas

Et quand je dis panique, c'est une envie immédiate de disparaître.
C'est quoi le noyau de ce complexe?

Purée, le tirage kilométrique

si ça vous dit d'y jeter un oeil , ce serait super,
Merci et courage pour la France (et pour le monde par la même occas) dans ce présidentiel de merde...