Salut Kristine,
J'espère que tu vas bien et que tu profites bien de la mer
Comme d'hab tu as vu juste. Oui mon conjoint est plutôt contre la lettre car il dit que nous n'avons rien constaté nous-même. Il a raison
Mais je vais quand même envoyer
J'ai appris hier qu'un collectif est en train de se constituer, ça m'a rassurée, il y a quelques bobos qui veulent faire des lettres. J'ai appris aussi que la police municipale est venue mais ils ont été voir des résidents "normaux", des naaaazes !! (ou alors c'est fait exprès).
L'homme dangereux c'est F le propriétaire des mecs du réseau, ou bien A, un voisin d'âge mûr dont je pensais qu'il était le gardien des lieux mais j'ai entendu dire que lui aussi est un bandit

Pffff...Les 2 se connaissent, ils m'ont dit qu'ils ont déjà viré des squatteurs par les armes (normal !

)
Le problème c'est F qui est propriétaire et qui fout le bordel. Même s'il part en prison quelques années ou mois, il sera toujours propriétaire des lieux, sauf si saisie (c'est possible mais bon...).
Mon conjoint voulait appeler F, en lui disant : "tu sais ça commence à parler dans le quartier, c'est le bordel dans l'immeuble ça fait squat, y a des voisins qui veulent écrire des lettres à la mairie, ils dégradent la copro, ils sont pas discrets, ils ont pété la porte, il faut une nouvelle porte, dégage tes mecs car j'ai déjà un passé judiciaire et je veux pas que mon nom soit associé dans cette histoire"

Je trouve que c'est une excellente idée (d'autant que c'est vrai

) même si on s'est dit que ça pouvait attirer l'attention sur nous alors qu'on se disait que ce gars il faut qu'il nous oublie. D'où en effet le fait de prendre du recul pour avoir la meilleure stratégie...Du recul aussi je commence à en avoir car même si les faits se révèlent avérés, je suis pas sûre que ces gars soient des grosses terreurs avec les habitants mais je peux me tromper.
Il y a quelque chose qui est vraiment étrange c'est que c'est pas mon milieu social ni culturel mais sans le vouloir mon conjoint et moi on a intégré quelque chose de presque inaccessible dans ce quartier et franchement ça me ferait vraiment ultra ultra chhhhi......er de vendre. S'il faut le faire on le fera mais je me sens comme dans une situation de rupture amoureuse ou on arrive pas à voir si on doit prendre une décision ou pas car le coeur est encore là : on n'y arrive plus mais il y a encore de choses à faire, l'histoire n'est pas terminée... Si nous vendons c'est tout un projet de vie qui tombe à l'eau + très mauvais coup financier car vente en pleine crise du quartier + copro maintenant en procédure + on a payé une gros partie au black donc méga taxe sur la plus value qui se rajoutera au prix fictif qu'on l'a acheté.
Comme dit mon conjoint, en a encore 3 semaines environs devant nous pour réfléchir car nos locataires ont dit prendre une décision entre 10 et 14 septembre. Je leur ai demandé de me donner un mois, pour moi il faut ça...
Je crois aussi qu'on a ce qu'on mérite quelque part. On a laissé le paquet à nos locataires en disant "qu'ils gèrent avec F et les gitans" et on n'a plus voulu en entendre parler. Sauf que finalement c'est pire car l'inquiétude on l'avait, on fermait juste les yeux...et on prenait pas nos responsabilités. Lundi je vais aussi appeler le syndic pour voir où ça en est ces histoires de copro. Il fait faire les choses par étape car même si on vend, j'aimerais pouvoir sauver quelques meubles avant...
Merci Kristine
Zosha