Une raison de ne pas me suicider ?

Un forum pour les visiteurs qui ne connaissent pas du tout la méthode Camoin. Un système automatique tirera les cartes à votre place. Vous pouvez poser une question afin d'avoir une lecture de Tarot. Les anciens élèves de l'École de Tarot Camoin tenteront d'y répondre . Soyez gentils! Revenez quelques temps plus tard pour donner un retour de votre tirage afin que les anciens élèves puiisent savoir à quel point leurs interprétations étaient correctes.

Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Arcaneneuf » Lun Sep 16, 2019 4:31 pm

:Tar20U: :Tspace: :Tspace: :Tspace: :Tar10U:
:Tar12D: :Tar07U: :Tspace: :Tar11U: :Tar19D:
:Tspace: :Tar06D: :Tar14U: :Tar03D: :Tar21U:
:Tspace: :TppfFR:
Arcaneneuf
 
Messages: 634
Inscription: Jeu Sep 03, 2015 10:59 am
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Natys » Lun Sep 16, 2019 4:42 pm

j'ose espérer que c'est une blague cette question..?! :?
Avatar de l’utilisateur
Natys
 
Messages: 1183
Inscription: Jeu Avr 18, 2013 7:46 am
Localisation: Bretagne
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Adorable » Lun Sep 16, 2019 4:58 pm

UNE RAISON DE VIVRE? serait plus appropriée :P
Adorable
 
Messages: 7778
Inscription: Jeu Juil 13, 2017 12:09 pm
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Arcaneneuf » Mar Sep 17, 2019 6:11 am

Oui mais je n'en ai plus.
Arcaneneuf
 
Messages: 634
Inscription: Jeu Sep 03, 2015 10:59 am
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Adorable » Mar Sep 17, 2019 7:02 am

Avec le monde en futur proche cela ne saurait durer. Il faut sortir de ta coquille et voir les autres possibilités qui s’offrent à toi.
Adorable
 
Messages: 7778
Inscription: Jeu Juil 13, 2017 12:09 pm
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Chantelune » Mar Sep 17, 2019 8:23 am

Bonjour Arcane, que se passe t-il ? tu veux bien me parler de ton desespoir ? je serai heureuse de pouvoir t'aider
Tu veux une raison ? les gens qui t'aiment
Chantelune
 
Messages: 1942
Inscription: Mar Aoû 24, 2010 1:11 pm
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Natys » Mar Sep 17, 2019 8:42 am

Arcaneneuf a écrit:Oui mais je n'en ai plus.



Bonjour,
et pour quelle raison..? comment cela est il arrivé ?
je suppose qu'il doit y avoir des raisons à une telle réponse ?
personnellement je ne suis pas "psy", mais ça m'interroge tout de même ?
car c'est assez "violent" comme demande au Tarot :|

ce que je sais, c'est que les douleurs et les raisons invoquées par
les personnes suicidaires ( mais est ce vraiment votre cas ? ) diffèrent grandement,
de l'une à l'autre, ce qui peut sembler un bien petit drame pour quelqu’un
peut être ressenti comme intolérable pour un autre qui ne partage pas le
même système de valeurs ? par exemple se retrouver en chômage sera ressenti
comme une libération pour certains mais comme une catastrophe pour d’autres ?!
de même, devant le même drame subi par différentes personnes,
le point à partir duquel la douleur devient intolérable dépend
des ressources que possède chaque individu pour y faire face..
nous ne sommes pas tous uniques face à la douleur et aux épreuves;

je pense aussi, qu'avoir des idées suicidaires
( est ce toujours votre cas.? puisque vous en parlez en titre ?! )
n’implique donc pas de signe de faiblesse morale ou de folie, je ne juge pas..
je pense qu'elles ne signifient même pas que vous désirez réellement mourir,
elles révèlent simplement que vous avez actuellement plus
de souffrances que ce qu’il vous est possible de supporter;
c'est trop lourd à porter..? trop dur à surmonter…? trop seul à affronter..?
il peut y avoir différentes causes, plusieurs facteurs, nombreuses raisons..?
et pas "une" seule raison ?
c'est un ensemble ( le Monde ) de choses qui font que..ça ne va plus à un moment
dans sa vie , on ne sait plus comment faire et réagir ?!

c'est ma façon de voir ? mais je peux me tromper évidement..?!
et puis ce n'est peut être pas évident d'en parler..de se confier, je
comprends bien, mais il y a tout de même le sentiment d'une perche
lancée dans le vide..?! d'un appel d'aide ?! ..( la Tempérance sur le présent ) :wink:




Avatar de l’utilisateur
Natys
 
Messages: 1183
Inscription: Jeu Avr 18, 2013 7:46 am
Localisation: Bretagne
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Arcaneneuf » Mar Sep 17, 2019 9:23 am

elles révèlent simplement que vous avez actuellement plus
de souffrances que ce qu’il vous est possible de supporter;
c'est trop lourd à porter..? trop dur à surmonter…? trop seul à affronter..?
il peut y avoir différentes causes, plusieurs facteurs, nombreuses raisons..?
et pas "une" seule raison ?
c'est un ensemble ( le Monde ) de choses qui font que..ça ne va plus à un moment
dans sa vie , on ne sait plus comment faire et réagir ?!




Trop lourd et seul, oui. La société s'acharne légalement contre moi pour m'interdire de vivre comme je l'entends (compromet un projet sans raison en faisant fi de mon vécu) et me torture psychologiquement pour me fragiliser et m'imposer ce qu'elle veut pour moi.
Heureusement ma grande lucidité sur ma situation me sauve un peu mais c'est quand même un cauchemar.



ce que je sais, c'est que les douleurs et les raisons invoquées par
les personnes suicidaires ( mais est ce vraiment votre cas ? )


Ayant réfléchi sur la question je pense qu'il est difficile d'affirmer avec certitude d'être capable de se suicider avant de l'avoir fait (ou tenté car un mort ne risque de parler de son suicide) mais le fait de trouver un soulagement moral dans la pensée du suicide témoigne d'un réel désespoir.
Il n'y a aucune joie dans ma vie et le fait de voir une envie personnelle (étudier à un certain endroit) menacée par le vulgaire simulacre du justice française m'ôte le seul espoir qui me restait.
Une vie sans joie ni espérance pousse naturellement à envisager le suicide.
Pas tant pour fuir une souffrance précise que pour annuler une vie absurde sans lumière, morbide, terrible.
Arcaneneuf
 
Messages: 634
Inscription: Jeu Sep 03, 2015 10:59 am
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Chantelune » Mar Sep 17, 2019 9:37 am

De quel projet s'agit-il exactement ? peut-être que ton projet n'est que reporté et qu'il faut encore se battre, je sais que c'est fatiguant mais ça vaut peut-être la peine d'insister, peux-tu nous en dire plus ?
Chantelune
 
Messages: 1942
Inscription: Mar Aoû 24, 2010 1:11 pm
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Arcaneneuf » Mar Sep 17, 2019 1:55 pm

Chantelune,



C'est gentil de s'intéresser à mon cas ! :wink:
Je vais donc vous résumer mon histoire dont j'ai déjà parlé ici ces trois dernières années mais par bribes plus ou moins chaotiques en intense détresse affective et mentale. Aujourd'hui je suis détruit mais plus clair.




Mon histoire déglinguée.



J'ai vingt-huit ans et demi.
Je suis un introverti esseulé sans ami depuis une dizaine d'années (fin du lycée) n'ayant jamais eu de petite amie, non par manque de possibilités mais parce que j'ai besoin d'éprouver une véritable intimité profonde.
Sentiment découvert il y a cinq ans en présence d'une lycéenne de quinze ans rencontrée à un atelier théâtre universitaire.
Cela faisait des années que j'étais esseulé et déprimé en macérant à la fac, sans motivation... Cette rencontre me bouleversa profondément, c'était beaucoup plus qu'un coup de foudre ou être amoureux. Je l'avais déjà été mais là c'était adorer pour lui-même un être qui dans un premier temps ne m'emballa guère ! Une intemporelle révélation en sa présence. Une communion d'âmes. J'avais le sentiment inexplicable que nous nous connaissiez depuis toujours.
Je précise qu'à l'époque je n'avais aucune notion "d'amour spirituel" ou "d'âme jumelle" en tête ! Je ne comprenais ce qui m'arrivait mais j'en sentais intuitivement la grande beauté, le sacré même !
Je luttai même contre ce que j'éprouvais en pensant que je me faisais des idées mais c'était plus vaste que mon moi. Cela s'imposa en mon cœur. En mon être. Je ne dis rien de mon sentiment à celle qui me fit me sentir ainsi.
Elle aimait me voir et fut la première à proposer de se rencontrer plus intimement, hors du théâtre. Durant ces rencontres où le temps était suspendu elle me témoigna une infinie patience, considération, affection quoique nos relations étaient platoniques. Elle finissait mes phrases... Disait qu'on s'aimait bien... Esquissait des projets d'avenir avec moi... Disait qu'elle ne voyait le temps passer en ma présence... En somme, nous vibrions au même diapason au moins jusqu'à un certain point. Cela n'avait l'air d'être à sens unique.



En septembre d'il y a cinq ans, nous nous retrouvâmes à l'atelier théâtral où elle parut plus que ravie de me revoir et parla de continuer à se fréquenter en me regardant intensément... Pour la première fois je lui témoignai quelque affection (peu démonstratif, en apparence je peux paraître froid tant j'intériorise. Après tout j'ai une Lune Capricorne) en lui donnant un baiser sur la joue.
Une semaine après je la retrouvai indifférente. Glaciale. Me causant comme si j'étais un étranger qu'elle n'appréciait.
Cela me plongea dans une angoisse monstrueuse car j'espérais de tout mon être m'unir à elle ! Je n'imaginais mon futur sans elle. J'adorais sentir sa présence et lui parler, jamais je n'avais eu une telle joie à parler à quelqu'un.
Deux mois après, après des semaines à m'éviter soigneusement sans m'en donner la raison (elle prétendait qu'il n'y avait eu aucun changement, que c'était moi qui lui "demandait plus") elle me demanda intense si j'étais "amoureux" d'elle. Je n'y avais jamais pensé tant il était évident que je l'adorais et je ne comprenais le sens de sa question vu qu'elle ne voulait plus me parler. Elle insista... Je finis par m'entendre proférer une timide réponse ambiguë, plutôt positive... Elle me déclara qu'elle n'était amoureuse de moi et entendait conserver une complicité. C'était bien entendu faux car cela faisait deux mois que toute complicité entre nous était morte. Hélas, mon sentiment et espoir de lui parler avait survécu ! Et survécut, et même plus que ça les mois qui suivirent où elle persistait à m'éviter en se montrant culpabilisante dès que j’essayais de lui parler. L'enfer. Angoisse de fou. Sans compter qu'elle trouva un petit ami, gars du même âge qu'elle et de son monde. L'imaginer avec lui me rendait malade.


En juin 2015, quand le théâtre fut fini elle rompit tout contact en m'annonçant qu'elle ne voulait plus me voir.
Comme j’insistais pour lui parler (je ne voulais lui forcer la main mais l'idée de ne plus jamais lui parler me rendait dingue) elle impliqua son père qui vint l'escorter pour me décourager.
Deux mois plus tard, après avoir tenté en vain de l'oublier je lui rendis visite. Je tombai sur son père qui entra la chercher, ressortit à peine une minute plus tard en m'ordonnant sèchement de "dégager" parce qu'elle ne voulait me parler et que si je la "harcelais" j'aurais affaire à lui.
Ce rejet brutal me traumatisa profondément. J'eus des cauchemars, je me mis à ne sortir que la nuit tombée, ne me réinscrivis à la fac parce que j'étais obsédé par mon problème sans personne à qui en parler.
J'avais tant envie de lui parler que je pris l'habitude de lui adresser des messages.
Une semaine, deux semaines, un mois... Trois mois. Jamais elle ne me répondit. N'étant qu'espoir religieux de lui reparler je me figurais que si elle me lisait c'était par plaisir, sachant qu'elle n'est masochiste contrairement à moi; elle déteste se forcer à faire quelque chose. Je savais que c'était son credo qu'elle m'avait souvent répété.
L'année suivante en 2016, on se croisa à deux reprises. En février où elle me dit qu'on "s'entendait bien" mais ne comprenait pourquoi je lui écrivais, sans me dire que ça la gênait. Et en septembre où en compagnie d'une amie elle ne fit aucune allusion négative à mes milliers de messages, en me disant en quoi elle s'inscrivait à la fac (guère méfiante).
J'avais entre-temps découvert les théories d'âmes jumelles qui m'évoquaient beaucoup mon expérience et j'y fis allusion dans certains messages. Mais j'ai gardé ma distance avec ces théories, n'étant le genre d'esprit à chercher des croyances. Je veux faire ma propre expérience quitte à me tromper.
En avril 2017 je l'aperçus à la fac et allai lui parler. D'abord fuyante elle finit par m'écouter quand je lui dis que j'en pouvais plus... Elle me dit qu'elle non plus et me proposa de parler un peu. Dialogue de sourds où elle me dit qu'elle ne savait pas pourquoi elle ne me répondait.
Pour la première fois je lui dis l'aimer. Elle parut touchée et me dit "à bientôt !" en me donnant une date où elle aurait un oral à la fac... J'y fus. Là encore brève rencontre et "à bientôt !" avec une autre date... La dernière fois elle me redit à bientôt sans préciser où ni quand mais je me débrouillai pour trouver sur Facebook qu'elle assisterait à un spectacle au théâtre de la fac. J'y fus. Elle était avec son jules et me regarda d'un air honteux sans venir me saluer. Le type l'accompagnant me regardait d'un sale œil l'air de dire "elle m'appartient".
Je restai toute la soirée et à la fin mis une claque au gars qui ne riposta et je partis.


Quelques mois plus tard je l'attendis à la fin de cours pour lui demander pourquoi elle m'avait dit "à bientôt!" à trois reprises tout ça pour m'ignorer. Ce faux espoir m'avait fait bien de la peine. Évasive, fuyante elle me dit que si elle venait à la fac elle m’appellerait... Elle n'en fit rien.
Mes tentatives de plus en plus fréquentes de lui parler en l'attendant à l'arrêt de bus (j'étais hyper angoissé et je supportais mal son évitement. Si encore elle m'avait dit "s'il te plait laisse-moi tranquille si tu m'aimes !" mais son évitement me blessait...) furent vaines et elle finit par me dire que ça devenait "invivable". Je ne pus malheureusement lui dire que je partageais ce ressenti ! Il n'y avait pas un bourreau et une victime, je trouvais la situation invivable mais je ne me maîtrisais plus, rongé par l'angoisse, la colère, la peur, etc. J'étais hyper négatif car très très malheureux. Émotionnellement et moralement dépassé par ce qui m'arrivait.
Un soir de novembre 2017 je la trouvai seule, sur le point de prendre le volant de la voiture de son père pour rentrer.
-Tu crois pas qu'il y a un problème ? Casse-toi ou j'appelle les flics ! Me dit-elle.
Menace inédite. Je lui dis qu'elle joua avec mon sentiment ce qu'elle nia d'un air agressif. Puis je lui demandai pourquoi elle ne voulait plus me voir... Je voulais crever l’abcès, cette situation de tarés m'épuisait, m’oppressait... C'était allé trop loin. A ce stade hypertendu disparaître eut été me soumettre à ce que je sentais comme une manipulation malsaine de sa part (je te lis et je te donne parfois des espoirs bidons mais je ne te laisse aucune chance véritable d'explorer une intimité avec moi et qu'importe comment tu le vis. Tu es mon jouet .Tel était ce que me semblait être le message implicite de sa conduite).
-Je m'en bats les couilles de toi (pour ceux qui voudraient censurer mon texte à cause de cette vulgarité, qu'ils songent qu'elle ne sortit de ma bouche. Je témoigne !). Finit-elle par lâcher froidement après avoir tenté de m'endormir avec de tièdes rationalisations faussement respectueuses.
Abasourdi je la laissai démarrer et me planter là. Ne supportant l'idée de la laisser partir indemne en me rabaissant plus bas que terre je rattrapai la voiture et cassai une vitre, exprès à l'arrière pour ne pas la blesser.


Je fus convoqué par la police et j'appris qu'elle m'accusait de harcèlement moral (cela m'étonna car candide, j'ignorais que ça existait ! J'appris aussi que c'était la grande mode et l'existence à la même période d'un phénomène ignominieux, "balance ton porc") en ayant balancé environ 5000 de mes messages de l'année passée en 2016 quand je lui écrivais toute la journée en rupture sociale pendant qu'elle avait une bonne scolarité, une vie sociale, sentimentale... Sur les photos qu'elle postait elle était tout sourire. Moi j'étais morbidement triste et angoissé.
En novembre 2018 je passai au tribunal. Inconscient du danger (n'ayant aucun antécédent, zéro expérience de ce milieu pourri. Si certains d'entre vous passèrent par là vous savez de quoi je parle) j'y allai sans avocat en comptant sur mes seuls arguments et ma capacité à m'exprimer pour me défendre.
Mon accusatrice était absente, une amie étudiante en droit vint assister à l'audience.
La mienne vint en dernier, vers dix heures du soir. Je fus lynché en un quart d'heure par un juge méprisant qui ne me laissa aller au bout du moindre argument et ne me répondait. La procureur annonça une peine d'un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve. Cette dernière signifie qu'on ne va en prison mais que l'on doit se rendre régulièrement à un service spécialisé pour rendre des comptes à un travailleur social. Bref, qu'on est fliqué et qu'on doit remplir des conditions pour ne pas aller en cabane purger la peine.
J'appris très vertigineux que ma "victime" réclamait des milliers d'euros en guise de dédommagement pour le préjudice moral enduré à cause de mon soi-disant harcèlement moral de deux ans ! Du moins, de ce qui fut considéré ainsi. Pour moi c'était une communication, un partage à sens unique avec celle que je sentais comme mon âme jumelle. Sentiment métaphysique fondamental pour comprendre mon excessive conduite mais que le tribunal écarta, de même que le faux espoir qu'elle me donna quelques mois avant de se plaindre. Ils ne retiennent que ce qui convient à leur parti pris.
Son préjudice ne fut démontré. On parla "d'anxiétés de la petite jeune fille" à l'idée de me croiser... Rien de très solide et d'indubitable. Par exemple, pas de rapport d'un psychologue ou médecin qui aurait concrètement attesté une dégradation de sa santé à cause de moi. Là j'aurais dit "mince ! Je regrette sincèrement..." mais ils ne prouvèrent de préjudice moral. Comme si moi je n'étais anxieux en lui écrivant ! Mes messages passés sont bourrés d'angoisse.
Je croyais qu'un tribunal jugeait sur base de preuves rigoureuses mais ces andouilles partiales qui par principe favorisent aveuglément la "victime" et ses "intérêts" estimèrent que mes nombreux écrits librement consentis impliquaient un préjudice alors que non ! C'eut été un harcèlement moral si elle m'avait dit une seule fois d'arrêter et que j'avais persisté... Sur les 5000 messages qu'elle reçut en plusieurs mois, aucune opposition de sa part. Rien qu'un silence qu'ils trouvèrent normal.
Je contestai la condamnation qu'une avocate qualifia "d'extrêmement sévère" compte tenu de mon absence d'antécédent et en mai dernier je repassai cette fois accompagné d'un avocat qui demanda une peine moindre en estimant que le montant du préjudice était surévalué, que ma "victime" n'avait jamais répondu d'arrêter.
Les juges firent mine de m'écouter et annoncèrent qu'ils prendraient deux mois de délibération mais en juillet j'appris qu'ils validaient mon lynchage de novembre 2018 en me fournissant de vagues justifications paresseuses, nulles, dans un lamentable rapport non dépourvu de fautes d’orthographe !




Mon projet compromis en rapport avec cette tragique histoire de fous.



Vu qu'on attend entre autres de moi que je suive une formation j'ai pensé que c'était le moment d'en profiter pour quitter la ville où j'ai grandi en Lorraine pour Paris, là où je rêve de vivre depuis mon adolescence.
L'idée de rompre d'avec mon passé, recommencer une nouvelle vie là où je le voulais était un espoir... On ne peut plus indépendant de ma "victime" envers laquelle je n'avais plus la moindre espérance, étant profondément déçu, traumatisé et dégoûté à cause d'elle.
A la travailleuse sociale j'ai annoncé fin août mon projet récent (une psychanalyste m'en donna l'idée en m'encourageant à aller là où je voulais) de m'inscrire en philosophie à Paris.
Il y a une dizaine de jours elle m'apprit une atroce nouvelle délirante. Ayant demandé à ma "victime" ce qu'elle faisait, elle apprit qu'elle étudiait désormais à... Paris. Pure coïncidence ! Trouvant cela suspect elle s'empressa d'avertir-sans m'en parler- le juge de l'application des peines qui sans prendre la peine de me convoquer pour m'écouter et se faire une opinion, décida d'une interdiction pour moi de me rendre à Paris, pour "protéger" la victime étant donné que j'ai selon eux un profil laissant imaginer une obsession... Ils s'imaginent que je veux la suivre... Que j'en suis un fada comme il y a deux ans et demi... Alors que mon projet n'a rien à voir avec elle ! A la psychologue du service pénitentiaire d'insertion je dis fin août dernier que je n'avais aucun espoir avec mon accusatrice qui désormais me dégoûtait. C'était vrai. J'ai maints défauts mais je ne mens.
Ces bourreaux psychiques décidèrent hâtivement, dans mon dos, sans m'écouter pour m'accorder le bénéfice du doute, de m'interdire Paris !
Bref de finir de gâcher ma misérable et pathétique vie.
La nouvelle que j'eus préféré ignorer, que celle qui m'envoya en enfer étudie à Paris me fit comprendre le sens effroyable de sa pécuniaire requête légale... Je m'étais demandé des mois durant "pourquoi veut-elle cet argent ? On ne demande pas une telle somme pour rien et comme elle n'a souffert, m'ayant toléré de son plein gré quoiqu'on en dise..."... Pour s'assurer un début de vie agréable à Paris, pardi ! Où on le sait, les loyers sont chers.
Autrement dit, elle vendit mes confessions personnelles sans en avoir souffert pour des sous. C'est infâme. J'en ai honte car pour moi elle n'était un objet mais une fin en soi. Quand je pense (et Dieu sait que j'y pense jour et nuit) que dans cette histoire on veut seulement se servir de moi je me sens comme une merde.


Voilà pourquoi je parle de suicide.
Quand on se sent réduit au rang d'objet par l'être qu'on adora et que des gens pervers insensibles sans une once d'intelligence s'acharnement méthodiquement sur nous (je commence à découvrir la signification de l'expression harcèlement moral car c'est ce que la pseudo justice me fait subir. J'ai des insomnies, je deviens parano, je lutte contre le sentiment de culpabilité qu'ils veulent forcer en moi...) en faisant de notre seule envie un projet illégal- à moins qu'une commission spéciale ne m'en donne l’autorisation je n'ai le droit d'aller étudier à Paris alors qu'une fac m'accepta- la vie n'a plus de sens.
Si l'on n'annulait l'interdiction, je n'ai aucune envie d'agoniser davantage dans la ville où j'ai grandi dans une université que je ne peux plus voir... Quant à opter pour une autre ville que Paris, cela serait contraire à mon souhait depuis dix ans et une débilitante soumission à une décision stupide qu'on prit dans mon dos. Soumission dont j'aurais honte. Qui ne me ferait sentir ma liberté, ce dont j'ai grand besoin à mon âge sans avoir quitté mes parents, ce qui me frustre depuis une décennie.
La calculatrice indifférente que j'ai adorée pour son âme en m'ouvrant à elle me voit comme un moyen.
La société d'une brutalité psychique inimaginable tant qu'on n'est dans le collimateur me laisse à ce jour deux alternatives: poursuivre mon projet et me faire arrêter (je n'ai pas le droit d'apparaître à Paris pendant encore deux ans et demi, c'est énorme mais vrai) ou faire ce qu'ils veulent pour moi, or je préfère mourir que de laisser un système broyeur d'individualité me forcer à aller dans une certaine direction qui n'est celle de mon cœur depuis une décennie.
Arcaneneuf
 
Messages: 634
Inscription: Jeu Sep 03, 2015 10:59 am
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Chantelune » Mer Sep 18, 2019 7:35 am

Bonjour Arcane-être-hyper-sensible , je comprends mieux ton désespoir et ce qui arrive est injuste, vraiment … n'abandonnes pas ton projet de monter sur Paris, prends un vrai bon avocat pour te défendre, tu es jeune, tu as agi par naïveté avec cette fille, je suis sûre que tu vas finir par réussir à convaincre le juge que tu as besoin de monter sur Paris pour préparer ton avenir professionnel, ne perds pas espoir. Est-ce que tu vis chez tes parents ? est-ce qu'ils te soutiennent ?
Chantelune
 
Messages: 1942
Inscription: Mar Aoû 24, 2010 1:11 pm
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Natys » Mer Sep 18, 2019 9:02 am

Arcaneneuf a écrit:Chantelune,



C'est gentil de s'intéresser à mon cas ! :wink:
Je vais donc vous résumer mon histoire dont j'ai déjà parlé ici ces trois dernières années mais par bribes plus ou moins chaotiques en intense détresse affective et mentale. Aujourd'hui je suis détruit mais plus clair.


Merci Arcaneneuf d'avoir pris le temps de répondre ce long message...qui explique bien des choses, et le tirage,
et qui en même temps permet, je pense une forme de thérapie, du moins à l'écrit :wink:
personnellement, j'ai pris le temps de te lire, et aussi de lire un peu entre les lignes,
moi je relève quelleques nuances dans ce récit de vie, bien sûr tout n'est jamais tout rose
dans la vie, mais il y a aussi certaines choses qui auraient dû t'alerter et te faire agir autrement ..
mais bon voilà..l'expérience manquait je pense à ce moment :?
ce qui arrive à tous !




Mon histoire déglinguée.



J'ai vingt-huit ans et demi.
Je suis un introverti esseulé sans ami depuis une dizaine d'années (fin du lycée) n'ayant jamais eu de petite amie, non par manque de possibilités mais parce que j'ai besoin d'éprouver une véritable intimité profonde.
là je me dis, pourquoi poser les barrières si hautes ? pourquoi ne pas accepter la vie comme elle vient,
avec son lot de surprises et d'épreuves, on se trompe, on expérimente, on recommence différemment... :wink:



Sentiment découvert il y a cinq ans en présence d'une lycéenne de quinze ans jeune fille très très jeune ..c'est un détail d'importance pour la suite )
rencontrée à un atelier théâtre universitaire.
Cela faisait des années que j'étais esseulé et déprimé en macérant à la fac, sans motivation... Cette rencontre me bouleversa profondément, c'était beaucoup plus qu'un coup de foudre ou être amoureux. Je l'avais déjà été mais là c'était adorer pour lui-même un être qui dans un premier temps ne m'emballa guère ! Une intemporelle révélation en sa présence. Une communion d'âmes. J'avais le sentiment inexplicable que nous nous connaissiez depuis toujours.
Je précise qu'à l'époque je n'avais aucune notion "d'amour spirituel" ou "d'âme jumelle" en tête ! Je ne comprenais ce qui m'arrivait mais j'en sentais intuitivement la grande beauté, le sacré même !
Je luttai même contre ce que j'éprouvais en pensant que je me faisais des idées mais c'était plus vaste que mon moi. Cela s'imposa en mon cœur. En mon être. Je ne dis rien de mon sentiment à celle qui me fit me sentir ainsi.
Elle aimait me voir et fut la première à proposer de se rencontrer plus intimement, hors du théâtre. Durant ces rencontres où le temps était suspendu elle me témoigna une infinie patience, considération, affection quoique nos relations étaient platoniques. Elle finissait mes phrases... Disait qu'on s'aimait bien... Esquissait des projets d'avenir avec moi... Disait qu'elle ne voyait le temps passer en ma présence... En somme, nous vibrions au même diapason au moins jusqu'à un certain point.

Cela n'avait l'air d'être à sens unique.
si je peux me permettre, je remarque dans ce paragraphe que déjà tu avais un "doute"..?
ces sentiments auraient dû te mettre la puce à l'oreille et éveiller ta vigilance ..?! non..?




En septembre d'il y a cinq ans, nous nous retrouvâmes à l'atelier théâtral où elle parut plus que ravie de me revoir et parla de continuer à se fréquenter en me regardant intensément... Pour la première fois je lui témoignai quelque affection (peu démonstratif, en apparence je peux paraître froid tant j'intériorise. Après tout j'ai une Lune Capricorne) en lui donnant un baiser sur la joue.
Une semaine après je la retrouvai indifférente. Glaciale. Me causant comme si j'étais un étranger qu'elle n'appréciait.
Cela me plongea dans une angoisse monstrueuse car j'espérais de tout mon être m'unir à elle ! Je n'imaginais mon futur sans elle.

à ce moment là, selon moi, tu as "idéalisé" une fille et tout ce que l'amour peut t'apporter avec..?!
mais "elle"..? c'était quoi son avenir avec toi ? y as tu pensé un moment..?
ce n'est pas pour te juger ou te dire que ta as mal ou bien fait..c'est pour voir sous un autre angle
ton histoire je reprends certains points écrits, une façon d'analyser autrement les faits et d'en retirer
une conclusion, une voie plus sereine, enfin..je l'espère..?!




J'adorais sentir sa présence et lui parler, jamais je n'avais eu une telle joie à parler à quelqu'un.
Deux mois après, après des semaines à m'éviter soigneusement sans m'en donner la raison (elle prétendait qu'il n'y avait eu aucun changement, que c'était moi qui lui "demandait plus") elle me demanda intense si j'étais "amoureux" d'elle. Je n'y avais jamais pensé tant il était évident que je l'adorais et je ne comprenais le sens de sa question vu qu'elle ne voulait plus me parler. Elle insista... Je finis par m'entendre proférer une timide réponse ambiguë, plutôt positive... Elle me déclara qu'elle n'était amoureuse de moi et entendait conserver une complicité. C'était bien entendu faux car cela faisait deux mois que toute complicité entre nous était morte. Hélas, mon sentiment et espoir de lui parler avait survécu ! Et survécut, et même plus que ça les mois qui suivirent où elle persistait à m'éviter en se montrant culpabilisante dès que j’essayais de lui parler. L'enfer. Angoisse de fou. Sans compter qu'elle trouva un petit ami, gars du même âge qu'elle et de son monde. L'imaginer avec lui me rendait malade.

selon moi, cette jeune fille a une "peur" de l'engagement affectif, elle a fait marche arrière,
ne pas oublier qu'elle n'a que 15 ans !!
et toi tu aurais dû à ce stade de la relation le comprendre et au lieu d'en être jaloux à te rendre malade,
couper les ponts tout de suite avec cette fille, qui dans un sens se joue de toi aussi ?!


En juin 2015, quand le théâtre fut fini elle rompit tout contact en m'annonçant qu'elle ne voulait plus me voir.
Comme j’insistais pour lui parler (je ne voulais lui forcer la main mais l'idée de ne plus jamais lui parler me rendait dingue) elle impliqua son père qui vint l'escorter pour me décourager.

pourquoi ne pas avoir respecter son choix ?

Deux mois plus tard, après avoir tenté en vain de l'oublier je lui rendis visite. Je tombai sur son père qui entra la chercher, ressortit à peine une minute plus tard en m'ordonnant sèchement de "dégager" parce qu'elle ne voulait me parler et que si je la "harcelais" j'aurais affaire à lui.
Ce rejet brutal me traumatisa profondément. J'eus des cauchemars, je me mis à ne sortir que la nuit tombée, ne me réinscrivis à la fac parce que j'étais obsédé par mon problème sans personne à qui en parler.

c'est à ce moment là qu'il aurait fallu en parler avec une personne qui t'aurait expliqué
que tu n'étais pas sur la bonne voie ..? et que ton obstination pour cette fille ne servait à rien de bon.


J'avais tant envie de lui parler que je pris l'habitude de lui adresser des messages.
Une semaine, deux semaines, un mois... Trois mois. Jamais elle ne me répondit.

excuse moi Arcaneneuf, mais si une fille ne répond pas..c'est qu'elle veut être tranquille..?!
le message était clair pourtant ?! pourquoi insister ?



N'étant qu'espoir religieux de lui reparler je me figurais que si elle me lisait c'était par plaisir, sachant qu'elle n'est masochiste contrairement à moi; elle déteste se forcer à faire quelque chose. Je savais que c'était son credo qu'elle m'avait souvent répété.
L'année suivante en 2016, on se croisa à deux reprises. En février où elle me dit qu'on "s'entendait bien" mais ne comprenait pourquoi je lui écrivais, sans me dire que ça la gênait. Et en septembre où en compagnie d'une amie elle ne fit aucune allusion négative à mes milliers de messages, en me disant en quoi elle s'inscrivait à la fac (guère méfiante).
J'avais entre-temps découvert les théories d'âmes jumelles qui m'évoquaient beaucoup mon expérience et j'y fis allusion dans certains messages. Mais j'ai gardé ma distance avec ces théories, n'étant le genre d'esprit à chercher des croyances. Je veux faire ma propre expérience quitte à me tromper.

oui sauf que dans le cas des âmes jumelles, l'autre est consentant..il éprouve la même chose,
ce qui n'est pas la cas de cette fille ?! donc pour ma part, il n'y a eu de rencontre de flammes jumelles !


En avril 2017 je l'aperçus à la fac et allai lui parler. D'abord fuyante elle finit par m'écouter quand je lui dis que j'en pouvais plus... Elle me dit qu'elle non plus et me proposa de parler un peu. Dialogue de sourds où elle me dit qu'elle ne savait pas pourquoi elle ne me répondait.
Pour la première fois je lui dis l'aimer. Elle parut touchée et me dit "à bientôt !" en me donnant une date où elle aurait un oral à la fac... J'y fus. Là encore brève rencontre et "à bientôt !" avec une autre date... La dernière fois elle me redit à bientôt sans préciser où ni quand mais je me débrouillai pour trouver sur Facebook qu'elle assisterait à un spectacle au théâtre de la fac. J'y fus. Elle était avec son jules et me regarda d'un air honteux sans venir me saluer. Le type l'accompagnant me regardait d'un sale œil l'air de dire "elle m'appartient".
Je restai toute la soirée et à la fin mis une claque au gars qui ne riposta et je partis.

c'était la fin à ce stade là de vos rencontres, tu aurais dû le comprendre..non..?
l'autre gars n'y peut rien, ta claque n'était inutile, pardonne moi..mais c'est une réaction puérile de ta part :



Quelques mois plus tard je l'attendis à la fin de cours pour lui demander pourquoi elle m'avait dit "à bientôt!" à trois reprises tout ça pour m'ignorer. Ce faux espoir m'avait fait bien de la peine. Évasive, fuyante elle me dit que si elle venait à la fac elle m’appellerait... Elle n'en fit rien.

moi je comprends qu'elle ne sait plus comment faire pour se dépatouiller de toi ..? elle fait tout pour t'éviter.. :?

Mes tentatives de plus en plus fréquentes de lui parler en l'attendant à l'arrêt de bus (j'étais hyper angoissé et je supportais mal son évitement. Si encore elle m'avait dit "s'il te plait laisse-moi tranquille si tu m'aimes !" mais son évitement me blessait...) furent vaines et elle finit par me dire que ça devenait "invivable". Je ne pus malheureusement lui dire que je partageais ce ressenti ! Il n'y avait pas un bourreau et une victime, je trouvais la situation invivable mais je ne me maîtrisais plus, rongé par l'angoisse, la colère, la peur, etc. J'étais hyper négatif car très très malheureux. Émotionnellement et moralement dépassé par ce qui m'arrivait.

pourtant la situation était claire, elle t'a dit "laisse moi tranquille"..?!
accepter la perte, et ne pas vivre dans le déni..c'est cela qui aurait dû se passer pout toi;




Un soir de novembre 2017 je la trouvai seule, sur le point de prendre le volant de la voiture de son père pour rentrer.
-Tu crois pas qu'il y a un problème ? Casse-toi ou j'appelle les flics ! Me dit-elle.
Menace inédite. Je lui dis qu'elle joua avec mon sentiment ce qu'elle nia d'un air agressif. Puis je lui demandai pourquoi elle ne voulait plus me voir... Je voulais crever l’abcès, cette situation de tarés m'épuisait, m’oppressait... C'était allé trop loin. A ce stade hypertendu disparaître eut été me soumettre à ce que je sentais comme une manipulation malsaine de sa part (je te lis et je te donne parfois des espoirs bidons mais je ne te laisse aucune chance véritable d'explorer une intimité avec moi et qu'importe comment tu le vis. Tu es mon jouet .Tel était ce que me semblait être le message implicite de sa conduite).
-Je m'en bats les couilles de toi (pour ceux qui voudraient censurer mon texte à cause de cette vulgarité, qu'ils songent qu'elle ne sortit de ma bouche. Je témoigne !). Finit-elle par lâcher froidement après avoir tenté de m'endormir avec de tièdes rationalisations faussement respectueuses.
Abasourdi je la laissai démarrer et me planter là. Ne supportant l'idée de la laisser partir indemne en me rabaissant plus bas que terre je rattrapai la voiture et cassai une vitre, exprès à l'arrière pour ne pas la blesser.

ici, ça monte d'un cran, on en n'est plus aux explications, mais aux mots et aux actes,
forcément, cette fille se sent agressée, elle ne sait plus comment faire avec toi, te faire
comprendre que c'est "fini", je pense que c'était à toi de le comprendre dés le début avant
d'en arriver à ce stade de relation destructive et d'agir en conséquence...non..?



Je fus convoqué par la police et j'appris qu'elle m'accusait de harcèlement moral (cela m'étonna car candide, j'ignorais que ça existait ! J'appris aussi que c'était la grande mode et l'existence à la même période d'un phénomène ignominieux, "balance ton porc") en ayant balancé environ 5000 de mes messages de l'année passée en 2016 quand je lui écrivais toute la journée en rupture sociale pendant qu'elle avait une bonne scolarité, une vie sociale, sentimentale... Sur les photos qu'elle postait elle était tout sourire. Moi j'étais morbidement triste et angoissé.
En novembre 2018 je passai au tribunal. Inconscient du danger (n'ayant aucun antécédent, zéro expérience de ce milieu pourri. Si certains d'entre vous passèrent par là vous savez de quoi je parle) j'y allai sans avocat en comptant sur mes seuls arguments et ma capacité à m'exprimer pour me défendre.
Mon accusatrice était absente, une amie étudiante en droit vint assister à l'audience.
La mienne vint en dernier, vers dix heures du soir. Je fus lynché en un quart d'heure par un juge méprisant qui ne me laissa aller au bout du moindre argument et ne me répondait. La procureur annonça une peine d'un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve. Cette dernière signifie qu'on ne va en prison mais que l'on doit se rendre régulièrement à un service spécialisé pour rendre des comptes à un travailleur social. Bref, qu'on est fliqué et qu'on doit remplir des conditions pour ne pas aller en cabane purger la peine.
J'appris très vertigineux que ma "victime" réclamait des milliers d'euros en guise de dédommagement pour le préjudice moral enduré à cause de mon soi-disant harcèlement moral de deux ans ! Du moins, de ce qui fut considéré ainsi. Pour moi c'était une communication, un partage à sens unique avec celle que je sentais comme mon âme jumelle. Sentiment métaphysique fondamental pour comprendre mon excessive conduite mais que le tribunal écarta, de même que le faux espoir qu'elle me donna quelques mois avant de se plaindre. Ils ne retiennent que ce qui convient à leur parti pris.
Son préjudice ne fut démontré. On parla "d'anxiétés de la petite jeune fille" à l'idée de me croiser... Rien de très solide et d'indubitable. Par exemple, pas de rapport d'un psychologue ou médecin qui aurait concrètement attesté une dégradation de sa santé à cause de moi. Là j'aurais dit "mince ! Je regrette sincèrement..." mais ils ne prouvèrent de préjudice moral. Comme si moi je n'étais anxieux en lui écrivant ! Mes messages passés sont bourrés d'angoisse.
Je croyais qu'un tribunal jugeait sur base de preuves rigoureuses mais ces andouilles partiales qui par principe favorisent aveuglément la "victime" et ses "intérêts" estimèrent que mes nombreux écrits librement consentis impliquaient un préjudice alors que non ! C'eut été un harcèlement moral si elle m'avait dit une seule fois d'arrêter et que j'avais persisté... Sur les 5000 messages qu'elle reçut en plusieurs mois, aucune opposition de sa part. Rien qu'un silence qu'ils trouvèrent normal.
Je contestai la condamnation qu'une avocate qualifia "d'extrêmement sévère" compte tenu de mon absence d'antécédent et en mai dernier je repassai cette fois accompagné d'un avocat qui demanda une peine moindre en estimant que le montant du préjudice était surévalué, que ma "victime" n'avait jamais répondu d'arrêter.
Les juges firent mine de m'écouter et annoncèrent qu'ils prendraient deux mois de délibération mais en juillet j'appris qu'ils validaient mon lynchage de novembre 2018 en me fournissant de vagues justifications paresseuses, nulles, dans un lamentable rapport non dépourvu de fautes d’orthographe !




Mon projet compromis en rapport avec cette tragique histoire de fous.



Vu qu'on attend entre autres de moi que je suive une formation j'ai pensé que c'était le moment d'en profiter pour quitter la ville où j'ai grandi en Lorraine pour Paris, là où je rêve de vivre depuis mon adolescence.
L'idée de rompre d'avec mon passé, recommencer une nouvelle vie là où je le voulais était un espoir... On ne peut plus indépendant de ma "victime" envers laquelle je n'avais plus la moindre espérance, étant profondément déçu, traumatisé et dégoûté à cause d'elle.
A la travailleuse sociale j'ai annoncé fin août mon projet récent (une psychanalyste m'en donna l'idée en m'encourageant à aller là où je voulais) de m'inscrire en philosophie à Paris.
Il y a une dizaine de jours elle m'apprit une atroce nouvelle délirante. Ayant demandé à ma "victime" ce qu'elle faisait, elle apprit qu'elle étudiait désormais à... Paris. Pure coïncidence ! Trouvant cela suspect elle s'empressa d'avertir-sans m'en parler- le juge de l'application des peines qui sans prendre la peine de me convoquer pour m'écouter et se faire une opinion, décida d'une interdiction pour moi de me rendre à Paris, pour "protéger" la victime étant donné que j'ai selon eux un profil laissant imaginer une obsession... Ils s'imaginent que je veux la suivre... Que j'en suis un fada comme il y a deux ans et demi... Alors que mon projet n'a rien à voir avec elle ! A la psychologue du service pénitentiaire d'insertion je dis fin août dernier que je n'avais aucun espoir avec mon accusatrice qui désormais me dégoûtait. C'était vrai. J'ai maints défauts mais je ne mens.
Ces bourreaux psychiques décidèrent hâtivement, dans mon dos, sans m'écouter pour m'accorder le bénéfice du doute, de m'interdire Paris !
Bref de finir de gâcher ma misérable et pathétique vie.
La nouvelle que j'eus préféré ignorer, que celle qui m'envoya en enfer étudie à Paris me fit comprendre le sens effroyable de sa pécuniaire requête légale... Je m'étais demandé des mois durant "pourquoi veut-elle cet argent ? On ne demande pas une telle somme pour rien et comme elle n'a souffert, m'ayant toléré de son plein gré quoiqu'on en dise..."... Pour s'assurer un début de vie agréable à Paris, pardi ! Où on le sait, les loyers sont chers.
Autrement dit, elle vendit mes confessions personnelles sans en avoir souffert pour des sous. C'est infâme. J'en ai honte car pour moi elle n'était un objet mais une fin en soi. Quand je pense (et Dieu sait que j'y pense jour et nuit) que dans cette histoire on veut seulement se servir de moi je me sens comme une merde.


Voilà pourquoi je parle de suicide.
Quand on se sent réduit au rang d'objet par l'être qu'on adora et que des gens pervers insensibles sans une once d'intelligence s'acharnement méthodiquement sur nous (je commence à découvrir la signification de l'expression harcèlement moral car c'est ce que la pseudo justice me fait subir. J'ai des insomnies, je deviens parano, je lutte contre le sentiment de culpabilité qu'ils veulent forcer en moi...) en faisant de notre seule envie un projet illégal- à moins qu'une commission spéciale ne m'en donne l’autorisation je n'ai le droit d'aller étudier à Paris alors qu'une fac m'accepta- la vie n'a plus de sens.
Si l'on n'annulait l'interdiction, je n'ai aucune envie d'agoniser davantage dans la ville où j'ai grandi dans une université que je ne peux plus voir... Quant à opter pour une autre ville que Paris, cela serait contraire à mon souhait depuis dix ans et une débilitante soumission à une décision stupide qu'on prit dans mon dos. Soumission dont j'aurais honte. Qui ne me ferait sentir ma liberté, ce dont j'ai grand besoin à mon âge sans avoir quitté mes parents, ce qui me frustre depuis une décennie.
La calculatrice indifférente que j'ai adorée pour son âme en m'ouvrant à elle me voit comme un moyen.
La société d'une brutalité psychique inimaginable tant qu'on n'est dans le collimateur me laisse à ce jour deux alternatives: poursuivre mon projet et me faire arrêter (je n'ai pas le droit d'apparaître à Paris pendant encore deux ans et demi, c'est énorme mais vrai) ou faire ce qu'ils veulent pour moi, or je préfère mourir que de laisser un système broyeur d'individualité me forcer à aller dans une certaine direction qui n'est celle de mon cœur depuis une décennie.



pour résumer Arcaneneuf, il n'y a pas une seule raison dans ton récit qui pourrait justifier
une seule fois en finir avec la vie, pour en revenir au Tarot et au titre de ton message et à
ton récit, pour moi, il y a eu une "amourette de jeunesse" qui c'est mal terminée, car elle
n'a pas été géré dès le début et que c'est parti en cascade avec une fin où toi tu te retrouves
piégé par ton époque ( communication intensive..FB, harcélement..ect..) tout ce qui fait
aujourd'hui la communication d'internet et ses dérives;
personnellement, je pense que tu peux t'en sortir, tu es jeune, tu as devant toi encore beaucoup
de choses à vivre et à expérimenter, je pense que cette expérience te restera en mémoire malgré tout,
mais qu'elle puisse surtout te servir d'exemple pour ton avenir !!
en retirer une leçon de sagesse !
selon moi, il ne faut plus y penser, tourner la page une bonne fois pour toute,
vivre ce que tu as vivre au présent, et ne plus ressasser le passé, ça risque
de te déprimer encore plus :?

peut être poser au Tarot une question plus ouverte vers l'avenir..?
plus optimiste..? qui puisse donner des pistes pour le futur..?
afin de te projeter sur une autre voie, plus sereine, toute neuve…?!

:wink:

:Tar09U:

( arcane 9, qui s'accorde du temps au temps..)

Avatar de l’utilisateur
Natys
 
Messages: 1183
Inscription: Jeu Avr 18, 2013 7:46 am
Localisation: Bretagne
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar Natys » Mer Sep 18, 2019 9:34 am

Arcaneneuf a écrit:La société d'une brutalité psychique inimaginable tant qu'on n'est dans le collimateur me laisse à ce jour deux alternatives: poursuivre mon projet et me faire arrêter (je n'ai pas le droit d'apparaître à Paris pendant encore deux ans et demi, c'est énorme mais vrai) ou faire ce qu'ils veulent pour moi, or je préfère mourir que de laisser un système broyeur d'individualité me forcer à aller dans une certaine direction qui n'est celle de mon cœur depuis une décennie.



j'aimerai encore ajouter une chose, j'ai repris ce passage, car personnellement je le trouve
un peu trop "catégorique" ?! il faudrait relativiser un peu, car dans la vie tout le monde doit
se soumettre un jour ou l'autre au "système social" , que cela soit dans le cadre du travail,
de la justice, d'un divorce, d'une maladie ( protocole de médecine..etc..)
si on devait choisir, car on a toujours le choix, il faudrait aussi en accepter les travers
et les conséquences, mais de là à vouloir en "mourir", c'est un peu exagéré..non..?!
changer ses plans, ne pas pouvoir agir comme on le souhaite, devoir attendre et revoir
ses positions..tout cela fait partie de la vie, en général on recherche plutôt à s'adapter,
à faire des compromis, à améliorer son confort de "vie psychique" plutôt que de vouloir
le détruire, on ne fait pas toujours ce que l'on veut, c'est ainsi, et personnellement je trouve
que c'est bien ainsi, car c'est là toute la richesse du Monde !


:Tar21U:
Avatar de l’utilisateur
Natys
 
Messages: 1183
Inscription: Jeu Avr 18, 2013 7:46 am
Localisation: Bretagne
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar optique » Mer Sep 18, 2019 11:00 am

Bonjour aux participants de ce post,

Bravo à Natys d'avoir fait ressortir le fond du problème.

Ce qui me heurte à la lecture, c'est :

"environ 5000 de mes messages de l'année passée en 2016 quand je lui écrivais toute la journée en rupture sociale pendant qu'elle avait une bonne scolarité, une vie sociale, sentimentale... Sur les photos qu'elle postait elle était tout sourire. Moi j'étais morbidement triste et angoissé"???

Cela fait presque 14 messages par jour ! Vous ne réalisez pas que cela fait presque un message toutes les heures ? Il est compréhensible que cette jeune personne (10 ans de différence malgré tout) en ait eu assez de vos assauts.

Vous étiez en rupture sociale : ça peut arriver, mais maintenant où en êtes-vous de cette rupture ?

La jeune femme n'était pas obligée moralement ou matériellement de partager votre état d'âme "Moi j'étais morbidement triste et angoissé". C'est plutôt cet état d'âme qui l'aura éloignée de vous. Ce sont des choses qui arrivent. Vous n'êtes pas le premier ni le dernier à vitre ce genre de situation.

Pour ce qui est des cours de philosophie, vous pouvez très bien les suivre par correspondance.

Paris : vous en rêviez depuis votre adolescence, mais voilà Paris la ville Lumière vous aura brûlé les ailes. C'est un signe à prendre en compte. Cette ville ne vous réussit pas.
Prenez votre mal en patience, fortifiez-vous à tous les niveaux, et rentrez dans la vie active. Voilà une raison de ne pas vous suicider. C'est ce qui attend bon nombre d'humains sur cette Terre. Pourquoi voudriez-vous échapper au Destin commun...

Par ailleurs, si vous vous suicidez, ... ayez des projets pour le cas où vous vous rateriez. Y aurait-il quelqu'un pour vous récupérer, vous aider... ?

Dans un ancien post, Kristine vous avait demandé si vous n'aviez pas suivi une conférence ... à Paris (vous y étiez presque à coup sûr...) relative aux flammes jumelles... J'ai toujours eu la conviction que vous y étiez à cette conférence, mais cela reste un ressenti.

Pourquoi avoir pris comme pseudo sur ce Forum "Arcaneneuf" ? Quelle signification y mettez-vous ? Vous aimez naviguer entre deux eaux, ce qui ne facilite pas l'approche des autres à votre égard.

N'auriez-vous pas un peu tendance à enjoliver la réalité afin qu'elle corresponde à ce que VOUS voulez qu'elle soit ?

Avez-vous pris connaissance du rapport du psychologue vous concernant ? Y avez-vous trouver matière à travailler pour éclairer votre comportement...
Avatar de l’utilisateur
optique
 
Messages: 720
Inscription: Sam Sep 01, 2018 9:59 am
FORUM TAROT CAMOIN

Re: Une raison de ne pas me suicider ?

Messagepar optique » Mer Sep 18, 2019 11:10 am

optique a écrit:Bonjour aux participants de ce post,

Bravo à Natys d'avoir fait ressortir le fond du problème.

Ce qui me heurte à la lecture, c'est :

"environ 5000 de mes messages de l'année passée en 2016 quand je lui écrivais toute la journée en rupture sociale pendant qu'elle avait une bonne scolarité, une vie sociale, sentimentale... Sur les photos qu'elle postait elle était tout sourire. Moi j'étais morbidement triste et angoissé"???

Cela fait presque 14 messages par jour ! Vous ne réalisez pas que cela fait presque un message toutes les heures ? Il est compréhensible que cette jeune personne (10 ans de différence malgré tout) en ait eu assez de vos assauts.

Vous étiez en rupture sociale : ça peut arriver, mais maintenant où en êtes-vous de cette rupture ?

La jeune femme n'était pas obligée moralement ou matériellement de partager votre état d'âme "Moi j'étais morbidement triste et angoissé". C'est plutôt cet état d'âme qui l'aura éloignée de vous. Ce sont des choses qui arrivent. Vous n'êtes pas le premier ni le dernier à vivre ce genre de situation.

Pour ce qui est des cours de philosophie, vous pouvez très bien les suivre par correspondance.

Paris : vous en rêviez depuis votre adolescence, mais voilà Paris la ville Lumière vous aura brûlé les ailes. C'est un signe à prendre en compte. Cette ville ne vous réussit pas.
Prenez votre mal en patience, fortifiez-vous à tous les niveaux, et rentrez dans la vie active. Voilà une raison de ne pas vous suicider. C'est ce qui attend bon nombre d'humains sur cette Terre. Pourquoi voudriez-vous échapper au Destin commun...

Par ailleurs, si vous vous suicidiez, ... ayez des projets pour le cas où vous vous rateriez. Y aurait-il quelqu'un pour vous récupérer, vous aider... ?

Dans un ancien post, Kristine vous avait demandé si vous n'aviez pas suivi une conférence ... à Paris (vous y étiez presque à coup sûr...) relative aux flammes jumelles... J'ai toujours eu la conviction que vous y étiez à cette conférence, mais cela reste un ressenti...

Pourquoi avoir pris comme pseudo sur ce Forum "Arcaneneuf" ? Quelle signification y mettez-vous ? Vous aimez naviguer entre deux eaux, ce qui ne facilite pas l'approche des autres à votre égard. Vous côtoyer suppose une telle énergie... Tout le monde n'est pas prêt à s'investir de la sorte.

N'auriez-vous pas un peu tendance à enjoliver la réalité afin qu'elle corresponde à ce que VOUS voulez qu'elle soit ?

Avez-vous pris connaissance du rapport du psychologue vous concernant ? Y avez-vous trouvé matière à travailler pour éclairer votre comportement...
Avatar de l’utilisateur
optique
 
Messages: 720
Inscription: Sam Sep 01, 2018 9:59 am
FORUM TAROT CAMOIN

Suivante

Retourner vers TAROT GRATUIT

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: CHANTELUNE3, Majestic-12 [Bot], Stéphane et 21 invités