Bonjour Victoire
Je pratique déjà...c'est douloureux car je la garde en moi et j'ai envie de crier, de pleurer...Ce n'est pas facile , je suis lasse ..
Pleurer soulage, fatigue..crier apaise à l'instant ..mais ces deux pratiques ne résolvent rien.Je partage mais je suis submergée
Les émotions trop fortes, ça fatigue... Pleurer, ça vide mais ça ne change rien, crier, j'ai jamais sù faire...
Par contre, j'ai autre chose, j'ai un grenier
...
Bon ce sont des petits trucs, à pratiquer si vous avez le temps et le courage. La première c'est de la visualisation créative.
Il faut imaginer un grenier, un beau, un grand, un chaud.. avec de la poussière étoilée dans les raies de lumière. Vous savez ? les greniers magiques où il y a au moins un mannequin à couture avec une vieille robe à dentelle dessus, des malles qui doivent contenir des trésors, une vieille bicyclette, des tableaux retournés dont la toile est usée jusqu'à la trame...
Dans ce grenier il y a une table, avec dessus des photos, une grosse pile des photos éparpillées. Elles sont toutes retournées. Et à côté de la table, il y a d'antiques meubles de secrétariat avec des tiroirs qui ferment à clef. Ou un coffre fort de western, l'important c'est que ce soit gros et que ça ferme à clef.
Surtout, faites le joli, ce grenier, faites le agréable, il faut que ça fleure bon le bois chaud, la cire, la poussière, le temps passé, le temps des souvenirs.
Une fois que vous serez prête, approchez-vous de la table et choisissez une photo.
Ce sera la photo d'un souvenir que vous voulez éteindre... (pas oublier), vous voulez juste enlever l'emprise émotionnelle qu'il a sur vous.
Vous regardez la photo, vous la détaillez, vous lui donnez toute son ampleur, vous lui laissez prendre toute la place qu'elle veut à ce moment précis.
Puis vous mettez la photo dans une enveloppe que vous fermez et cachetez (le cachet c'est juste le fun, j'aime bien).
Et vous dites, "A présent, c'est fini, tu n'as plus d'emprise sur moi" ou "tu ne m'atteindras plus" ou "j'en ai fini avec toi"... enfin la phrase que vous voulez, qui vous semble la plus adéquate.
Et pour finir le geste, vous mettez l'enveloppe dans le coffre fort que vous fermez à clef.
Moi j'ai un ancien meuble de bibliothèque avec plein plein de petits tiroirs, il y en a tellement que je suis sùre de ne plus me rappeler de "tiens, où j'ai mis ça ?"... Il faut bien que mon manque de mémoire me serve à quelque chose !
Et puis quand j'oublie quelque chose, croyez-moi : je ne sais pas que je l'ai oublié ! (forcément ! c'est un must !)
Vous l'aurez compris, c'est le verrou qui est important. L'effet est quasi immédiat pour beaucoup de choses. Pour d'autres il faut s'y prendre à plusieurs fois, parce qu'on a mal identifié la vraie source.
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L'autre méthode est plus ... moins... enfin est tangible, et je sais que certains psy l'utilisent. Pour moi, ça tient du geste magique.
On s'attache à un truc qui nous fait mal... (la photo)... ensuite on écrit tout ce qu'on ressent, on laisse sortir toutes les émotions, les tristes, les nostalgiques, les regrets, les confusions, les envies, la douleur, la peur, le but est de se lacher réellement mais uniquement sur Ce truc. (pas faire de hors sujet). Et on sort tout, même si ça prend du temps, même si ça fait pleurer...
Et ensuite on brûle tout ! Le geste psy s'arrête ici. On peut mettre du sable dans les cendres, et jeter le tout dans de l'eau avec un grand geste, (faut quand même un pont et une rivière) là c'est le geste magique (terre air feu eau).
Quand on regarde les deux méthodes, j'aime bien savoir comment fonctionnent les choses, elles nous demandent toutes les deux de regarder les choses en face et de leur laisser prendre toute la place, toute l'ampleur qu'elles veulent, l'espace d'un instant. Et ensuite, consciemment on décide de s'en débarrasser ou de leur barrer la route.
J'ai testé les deux méthodes. Je préfère la première, plus facile à mettre en place, la seconde est plus radicale, comme tout ce qui demande de l'investissement et de la volonté.
et je ne rajoute dans ce post que des "bas'
Bon, je vais vous dire, ce que je ne voulais pas vous dire, mais c'est vous qui m'y obligez...
Vous m'offrez votre envie de vous en sortir, vos espoirs et votre recherche ! A travers vos mots j'apprends à vous connaître, et je lis une personne intelligente, sensible, aimante, généreuse, modeste et authentique.
Les Tarots me montrent une personnalité qui ne se révèle pas, qui ne s'épanouit pas. Je ne voudrai ni vous faire peur, ni vous mettre la pression, mais je peux vous voir, telle qu'on ne vous regarde pas... encore.
Je suis devant une chrysalide. Je suis spectatrice et j'espère que je pourrai assister à l'ouverture du cocon... J'attends ça, comme j'attendais le feu d'artifice du 14 juillet avec mon père, assise sans bouger sur le quai de Bergerac... (faut vous dire tout de même, que le feu d'artifice de Bergerac, c'est un des plus beaux que j'ai jamais vu).
J'ai vu nombre de miracles, dans les Tarots avant de les avoir sous le nez, mais j'attends le vôtre avec impatience.
Voilà ce que vous m'apportez.
"Les esprits les plus brillants ont aussi les démons les plus persuasifs." dit le film...
Je dirai : les esprits les plus beaux ont les démons les plus incisifs... ça tombe bien, les démons je connais.
Alors, si je peux vous aider, même un tout petit peu, ce sera avec plaisir !
Kara
