Bonjour à tous,
Trois messages ce matin, merci. Il y a aussi des questions auxquelles je réponds :
Shaolin :
"Conduis-tu ?" : oui
"Aimes-tu faire de la route ?" : pas spécialement et pas toute seule.
"As-tu le réflexe de te déplacer souvent ?" : non, je n'en ai pas trop envie.
"Et choisis tu plutôt la voie pédestre ?" : je randonne quelques fois, sans plus.
"Il y a la notion d'art en effet et cela ne pose pas de problème." "Jardines-tu ?" : oui, j'ai un petit jardin (plantes et fleurs), j'aime jardiner, mais en ce moment, je l'entretiens c'est tout, je ne plante plus rien de nouveau.
Phil :
* "Penser à toi" : je crois que je pense à moi puisque j'ai envie d'améliorer ma situation et ma vie.
Bravo, comment comptes tu t'y prendre ? que vas-tu mettre en place ?
--> aucune idée, je sais simplement que je ne veux plus vivre dans cet état de tristesse mais je n'arrive pas à trouver quoi faire pour la dépasser.
* "Se frotter au monde" : je n'en ai pas du tout envie; quand je sors et que je vois du monde, ça ne m'apporte pas de plaisir, j'ai envie de vite renter chez moi. Et puis, même lorsque j'ai passé un bon moment, il n'y a pas de prolongement.
Que veux tu dire qd tu dis "il n'y a pas de prolongement" ? que souhaiterais-tu ? n'est ce pas toi qui génère cela ?
--> je peux éprouver du plaisir le temps d'une soirée, d'une journée, avec d'autres, mais ce plaisir s'arrête quand la soirée ou la journée se termine. Ce temps de plaisir ne se propage pas, il ne se diffuse pas, il est momentané puis mon état de tristesse et de nostalgie réapparaît. Je souhaiterais dépasser cet état mais je n'y arrive pas et bien sur que c'est moi qui génère ça, mais je n'ai pas le sentiment de le faire consciemment; c'est un état de fait que je n'arrive pas à surmonter, repousse.
* "Faire des projets uniquement pour toi" : toujours un problème d'énergie .... Les seuls qui me font "tenir" dans cet état, ce sont mes deux fils.
C'est déjà un début, des fils en plus ça peut être moteur. Tu parles souvent d'énergie, c'est quoi pour toi l'énergie ?
--> Ce qui permet d'avancer, d'avoir envie, d'être plus heureuse. De la joie, de la gaité, de l'entrain ....
--> Mes fils m'apportent du réconfort par leur présence (en ce moment) mais ils sont entrain de construire leur vie et je ne veux pas être un frein.
"Allez Floralie on y est tous passé, et on n'en n'est pas mort, au contraire, on vit et bien, voire bien mieux."
--> C'est négatif comme réaction, mais il y a des gens qui sont passés par là et qui en sont mort. Une de mes connaissances s'est suicidée dernièrement après la séparation avec son mari (comme moi, 18 mois). Elle n'a pas supporté de vivre avec sa souffrance, malgré ses deux enfants. Je ne dis pas que je ferai comme elle !!! mais tout le monde ne surmonte pas.
"Être douce avec toi, plutôt que te dire que tu es à l'origine de ton malheur" : je ne me sens pas responsable de mon malheur; celui qui en est à l'origine c'est mon mari. Il n'y a pas d'auto flagellation de ma part.
Si tu es responsable à 50%, même si ton mari est un coureur (?) ... et c'est tes 50 que tu dois analyser ... Si il est allé voir ailleurs c'est qu'il y avait une raison et s'il reste avec l'autre c'est qu'il est mieux ... C'est cru mais c'est la réalité.
--> Non mon mari n'est pas un coureur, il a juste trouvé quelqu'un avec qui il ne vit pas au quotidien, ils se voient le week-end, sur les vacances. La semaine, il est seul et peut faire ce qu'il veut, sans rendre des comptes à personne. Vivre en famille était à la fois une solution de facilité (je gérais la quotidien) mais trop contraignante pour lui car il aime sortir, s'amuser, voir beaucoup de monde et souvent .... donc peut compatible avec une vie familiale; et je le lui rappelais, ce qui l'agaçait. La responsabilité que j'ai, c'est d'avoir voulu maintenir une vie de couple et de famille avec un homme qui n'en voulait pas, parce que je l'aimais et que je voulais que mes enfants grandissent en famille, avec des parents non séparés.
Réalité :
"penses enfin à toi et à te faire plaisir, rien d'autre..." - "tout ce que tu fais, fais le pour toi "
--> Vivre avec mon mari, c'est ce qui me faisait plaisir. Le bonheur était là pour moi, avec lui (et ses défauts) à mes côtés, dans notre couple, dans la famille que nous avions fondée et dans l'idée de continuer ensemble.
J'ai bien entendu qu'il me fallait accepter ma situation : mon mari m'a quittée, il dit ne plus vouloir revenir, il a très vite rencontrer une nouvelle femme et cette relation dure donc, elle lui convient.
Mais, pour moi, le BONHEUR dans la vie ce n'est pas avant tout de SE faire plaisir, de penser avant tout à SOI, c'est au contraire partager avec quelqu'un, avancer ensemble, s'entre aider, communiquer. Et celui avec qui je voulais partager c'est mon mari ... mais lui ne veut pas (et je crois même aujourd'hui, avec le recul, qu'il n'a jamais voulu). D'où cette difficulté à relever la tête, m'engager sur un nouveau chemin de vie et renoncer à mon projet de vie (non partagé certes).
Concernant mon âge, je ne me sens pas vieille mais, à 51 ans, on porte, je porte déjà beaucoup de choses dans mon histoire personnelle et ce départ m'alourdit encore plus et c'est peut-être le fardeau de trop.
Merci à tous pour vos points de vue et votre "énergie" pour me redonner envie et volonté.
Cette difficulté à réagir à la situation que je vis est-elle liée à un état dépressif qui s'est installé ?
A bientôt Floralie