J'ai lu votre message hier soir et...
c'est depuis que vous avez un bouclier:
J'ai bien ri... J'ai vu tout d'un coup défiler ma vie en armure ^^ C'est vrai que je me suis mal exprimée...
C'est depuis cette époque que j'ai appris à visualiser...Pour leur défense quand même, ils n'étaient pas très pédagogues pour des profs, mais pas si méchants que ça non plus. Regardez : ils m'ont appris à parler en public, à défendre mes projets devant un auditoire carrément négatif, et puis, quand j'ai pigé "le truc" parce qu'il y en avait un... Ils sont passés à autre chose.
Le "truc", c'était que : peu importe la beauté du dessin (le beau est subjectif) tout le reste, sa construction, la forme, le fond, la matière, le trait, la couleur... devait avoir un sens...
Pour en revenir au bouclier, il est utile en situation extrême (et encore, l'extrême est tout aussi subjectif que le beau, différent pour chacun de nous).
Mais vivre en permanence avec un bouclier, est néfaste, parce qu'on se coupe de tout, on s'isole, on s'auto-détruit en fait.
Je connais des personnes qui visualisent avant de dormir : être dans un oeuf... Un bel oeuf argent, avec du côté du monde, à l'extérieur : un miroir. Alors oui, c'est une belle protection, mais où est le lien avec le monde ? les autres ? où plonge t-on ses racines dans cette coquille douillette ? où capte-t'on la lumière et la force dont on a besoin pour vivre ? Juste dans sa petite personne... et oui, on s'essouffle, on s'épuise et plus on s'épuise plus on croit qu'on a besoin de protection, plus on s'enferme

Je prends mon exemple assez banal mais génant : j'aime échanger, parler avec les gens ...mais dans le cadre d'une réunion, si je suis le centre, la personne que l'on regarde et qu'on interroge, je panique avant même de parler..je perds mes moyens ...'signe classique : je rougis

et mon coeur bat plus vite

" ..
Quand vous êtes lancée dans l'explication ce phénomène s'arrête. Ce moment où votre coeur s'emballe, où vous rougissez c'est uniquement parce que vous êtes mal à l'aise face à tous les regards, si vous aviez été blanche et tétanisée, là ça aurait eut un autre sens, le sang affluerait vers les organes vitaux, en réflexe d'auto-préservation. Réflexe extrême qu'on peut retrouver chez les personnes phobiques...
Là, vous avez juste envie de vous cacher et vous voulez fuir.
1/ Comment me débarrasser de cette gêne lorsque je suis interrogée en réunion ?Vous moquer du jugement des autres... ils ne sont pas là pour juger, mais avoir une réponse.
L'Arcane sans nom vous invite à faire ce que vous n'avez jamais fait pour vous débarrasser de cette peur : prenez vous même la parole

ou plutôt imaginez qu'à la prochaine réunion vous allez le faire "pour de vrai"... imaginez-vous soulever un débat d'importance, sortir une question lourde de conséquences... imaginez-vous réellement en train de le faire et supporter la peur qui monte... imaginez les réactions chez les autres, les mouvements de colère, d'indignation, de frustration chez les autres, tout le monde bouge, se lève, fait de grands gestes, l'atmosphère devient noire et tout le monde parle en même temps, crie presque pour se faire entendre...
. Et revenez au calme... : ils vous interrogent et vous répondez calmement et ils passent, vous passez tous à autre chose.
2/Ai je le potentiel pour réussir être plus à l'aise lorsque je suis interrogée en réunion ?Oui, vous avez ce potentiel.... Il faut juste bousculer ce côté de vous qui préfère rester silencieuse

Parce que vous savez communiquer, et de plus d'une belle manière.
Un petit truc que vous pouvez faire en réunion, c'est observer comment parlent ceux qui prennent la parole le plus souvent. Regardez ce qu'ils font de leur mains. Font-ils de grands gestes ? leurs mains bougent-elles d'une manière symétrique ? ou bougent-elles séparément ? Laquelle va le plus haut ? à quel niveau ? au niveau des yeux ? de la bouche ? de l'épaule ? du coeur ?
Identifiez grâce aux mains, quelle lame du Tarot ils sont en train de reproduire

Vous verrez ce qu'ils veulent faire passer et comment ils veulent le faire passer

Quand on vous interroge prenez un stylo et tenez le comme une barrière : des deux mains, au niveau de la table ou de vos notes. Ou juste de la main droite si vous êtes droitière et utilisez le pour pointer quelque chose sur vos notes, ou juste sur la table... Cela vous protègera et montrera que vous voulez être concise et précise...
Tout est question de situation, de visualisation et d'intentions.Oui toujours... Kris Hadar m'a fait lire un jour un poème de Raimbaut d'orange : Fleur inverse. (l'art des Troubadours)
Rien que le titre laisse rêveur... Rien que le titre résume une de mes secrètes défenses. Faire joliment l'inverse de ce qu'on attend de nous.
Parfois, tendre le flanc comme l'Etoile, se montrer telle que l'on est, se montrer vulnérable, fragile mais vraie (!) est plus efficace que toutes les armures...
Et commencer une réponse par ce qu'on ressent vraiment : "Excusez-moi, je ne suis pas très à l'aise quand je parle en public"... ou "je suis un peu troublée, je n'ai pas appris à parler en public" ou "j'ai toujours un peu de mal à parler devant autant de monde"... a l'avantage de poser les choses, et d'imposer en quelque sorte un regard conciliant.
Et c'est une transition entre la question et la réponse qui vous permet de souffler et de vous apaiser.
Libre à vous d' utiliser ces pistes seules, ou en faire un savant mélange...
Beau week-end à vous
Kara